[Archange]

Minute 42 - 41 :

Diderlord et ses hommes retiennent leurs souffles, aplatis au plus profond de leur trou ou plaqué contre un tronc d’arbre pour le soldat souffrant de l’épaule. Le T-34 les a t’il repéré ?
Seul Diderlord ose risque un coup d’oeil de temps en temps pour voir du côté du char soviétique.



La tension retombe un peu au bout de quelques secondes : les russes ne tirent plus. Les soldats soufflent un peu mais se font le plus discret possible, leur vie ne tient peut être qu’à un mouvement trop brusque.


Les soldats stationnant prés du pont eux, tendent l’oreille et pensent entendre un autre véhicule ennemis longeant la gran’route par la gauche :



Beaucoup d’entre eux déglutissent avec difficultés : ça sent le sapin.



Quand à Gladiat et son compère, ils continuent d’avancer prudemment vers les bruits de moteur qu’ils entendent de plus en plus distinctement. Gladiatt pensent que ce ne sont pas moins de trois chars qui se trouvent face à eux.




Mais alors qu’il allaient terminer une nouvelle minute de progression sans histoire, une rafale d’arme automatique vient se fracasser contre un tronc d’arbre non loin d’eux. Les deux soldats se jettent à terre promptement, réflexe que l’on acquiert rapidement sur le front. Gladiatt se plaque contre un arbre et ramène son pistolet-mitrailleur devant lui, prêt à tirer.

Minute 41 - 40 :

Le T-34 ayant tiré une minute plus tôt vers la première escouade tire désormais deux obus et quelques rafales non loin la 4ème escouade, qui couvre le pont.



Les hommes de Galadas ne prendront même pas la peine de baisser la tête, plus intrigués qu’inquiétés par les tirs dans le vent du blindé.


De manière générale, les soldats s’étonnent aussi de voir des obus explosifs s’abattre sur la ferme, pourtant déserte. Le leutnant Von Poltron qui observait dans ses jumelles la bâtisse cracher de gros morceaux de bois et de poussière était circonspect.

«*
-Mais qu’est-ce qu’ils foutent bordel ?*»





Quand à Gladiatt, il va tenter de battre en retraite à plat ventre espérant échapper à la vigilance des soldats soviétiques qui leur ont tiré dessus, et qu’ils n’ont d’ailleurs pas repéré.



Mais soudain une rafale fuse d’entre les arbres !



C’est le compagnon de Gladiatt qui est visé ! Trois balles transpercent son flanc et ce dernier perd connaissance dans un horrible cri de douleur. Il est grièvement blessé.



Gladiatt continue quand à lui de ramper aussi vite que possible alors que les balles sifflent tout autour de lui, mais il se fera transpercer par pas moins d’une vingtaine de balle en l’espace de 2 secondes. Son sang ira éclabousser les arbres environnants de gerbes écarlates alors que son corps sans vie est littéralement haché menu.





Et voilà donc le premier mort de la partie. Avec Gladiatt, je perd tout espoir de faire sauter une blindé ennemi avant qu’ils n’arrivent ne vu de mes lignes, et je n’ai plus d’indication quand à leur progression le long du petit chemin.

[Carlos]

La leçon tactique à tirer de la dernière séquence est l'usage -ce n'est que mon opinion, discutable- assez douteux de ton équipe Tank Hunter.

De manière générale, je crois que les utiliser en tant que "chasseurs-traqueurs" en solo, sans soutien, c'est courir au suicide.
Les déplacer (même avec l'ordre "traquer" ou "ramper"), c'est augmenter leur visibilité et diminuer leur propre capacité d'observation. L'inverse précis de ce qui peut donner de l'intérêt à une telle unité.
Qu'ils rencontrent une unité d'infanterie ennemie statique (qui observe mieux pour le coup, et mieux dissimulée), et ils seront toujours les premiers à être vus/se faire tirer dessus avant de pouvoir voir/riposter. Et quand on est que deux, la suppression/élimination n'est qu'une affaire de quelques secondes.

Bref, mieux vaut considérer une unité Tank Hunter comme une unité de chasseurs à l'affût....rigoureusement immobile (et préférablement cachée jusqu'à l'ultime moment) jusqu'à ce qu'un char croise sa ligne de vue. C'était au char de venir, pas à toi d'y aller.

Le danger majeur est évidemment d'être d'abord découvert par l'infanterie ennemie (un adversaire correct n'expédie pas ses chars en pointe, mais leur assure une couverture à pied pour débusquer ce genre de danger). Il est donc pertinent qu'une équipe tank hunter soit "épaulée", qu'elle travaille en binôme avec, par exemple, une équipe mitrailleuse (qu'on ne place pas à côté, mais qu'on place avec une ligne de vue sur les abords de l'équipe tank hunter).
Ainsi, si l'infanterie ennemie commence à approcher l'équipe tank Hunter, elle prend une rafale de mitrailleuse (qui détourne l'attention, et incite l'adversaire à la réaction). Au moment ou l'ennemi avance opportunément un blindé pour réduire la mitrailleuse au silence...et bien Pfiout, c'est dans l'axe de l'équipe Tank Hunter !

Au moment du déploiement, c'est vraiment du grand Art (que je ne maîtrise pas nécessairement) de composer ce genre de combinaison en fonction du terrain, des axes d'approches prévus, des LdV, des obstacles, pour une embuscade "au poil". Faut faire synergie entre les unités.

[Archange]

Je suis assez d'accord mais sur ce scénario on commence avec seulement un sniper et une équipe de tank-hunter sur la rive soviétique.

Les laisser en embuscade à leur point de spawn, c'est à dire au bout de la forêt, c'était à mon sens les condamner à être repérés car une équipe de fantassins soviétiques allait à coup sûr leur tomber dessus en prenant position face à mes soldats. C'est pour ça je comptais avancer un peu et les placer en embuscade plus loin au bord de la route (et je dis bien tendre une embuscade, pas aller chercher les chars avec l'ordre traquer).

Seulement, ils ont été repéré 6 secondes avant la fin du tour, à moins de 10 mètres (à vue de nez) de la position où j'avais prévu des les faire attendre bien sagement...


EDIT : J'ajouterais que le rôle de cette unité était également le "scooting". Si j'avais vu qu'Emil n'avait envoyé personne le long de cet axe pour privilégier la gran'route, j'aurais réaménagé le dispositif. Bon là je découvre qu'il a globalement mit 50% de sa force de chaque côté, donc au final ça n'a servi à rien, mais sait on jamais

[Archange]

Minute 38 - 37 : Gouggar et Stellaria.

Durant les deux minutes ayant suivi la mort de Gladiatt, la compagnie reste silencieuse, scrutant la rive avec anxiété. La plupart d’entre eux soupçonnaient déjà la mort de leurs collègues sur la rive nord car les détonations qu’ils avaient entendu avaient été fulgurantes et brèves.

Les tirs de canon sur la ferme ont cessé aussi brusquement qu’ils ont commencé, et les soldats ne peuvent qu’entrevoir fugitivement des mouvements de blindés ennemis le long de la gran’route. Nous sommes donc maintenant à peu prés sûr qu’il y a trois blindés le long de cet axe : un à gauche, deux à droite.

C’est ainsi que nous attaquons la minute 38, où pour l’instant, seul un T-34 est en vue de Diderlord, qui continue de scruter la gran’route courageusement avec ses jumelles tandis que ses hommes restent bien à l’abri au fond de leurs trous.
Elanion, qui est en position derrière le pont aperçoit également le blindé soviétique.





Mais intéressons nous maintenant à deux soldats jusqu’à présent oubliés par ce récit : Gouggar, notre tireur d’élite, et Stellaria son fidèle assistant.
Bien installé dans une tout petit bosquet très touffu, ils guettent le moindre bruissement de feuille en provenance de la forêt.





Quand soudain Stellaria semble deviner un mouvement dans les arbres. Il plisse les yeux et voit un soldat soviétique avancer prudemment dans le sous-bois. Il semble être armé d’une mitrailleuse légère !






N*‘écoutant que son courage, Stellaria épaule son arme et lâche une longue rafale dans sa direction, forçant le soviétique à se jeter à terre.




Gouggar, guidé par les traçantes de son compagnon, oriente sa lunette et son viseur vient se poser comme par magie sur la tête du mitrailleur ennemi qui dépassait des fourrées. Son doigt actionne plusieurs fois la gâchette de son fusil semi-automatique jusqu’à ce qu’une balle viennent transpercer le casque de sa cible.




Le tireur d’élite et son assistant entendent des bruit de tirs et des explosion en provenance du pont, mais restent concentrés sur leur combat immédiat. Bien leur en prend car quelques secondes plus tard, ils aperçoivent un russes équipé d’un PPSH (Pistolet mitrailleur soviétique, tragiquement efficace à courte portée) progresser à plat ventre non loin de leur victime, tentant sans doute de se mettre à l’abri.




Gouggar tire à nouveau quelques balles, dont une qui traversera littéralement le pauvre bougre de part en part avant de finir sa course dans un tronc d’arbre.



Cette fusillade nous permet de savoir que les russes comptent sans aucun doute franchir la rivière au niveau du marécage. La position des deux hommes abattus par gouggar est entourée en rouge sur le screenshot.

[leviath]

Je reconnais bien les Soviets. Envoyer un éclaireur avec un DP 28, classique ! ;-p

[Archange]

Pour ce qui est du centre :

Quelques secondes après les premiers tirs échanés sur la gauche par notre équipe de tireur d’élite, le Leutnant Von Poltron repère dans ses jumelles un groupes de fantassins contournant tranquillement la ferme par la droite.



[img]http://image.noelshack.com/fichiers/2014/32/1407489010-capture-d-ecran-2014-08-08-a-10-43-56.png
[/img]
Il s’agit sans aucun doute d’un groupe de fantassins équipés de mitraillette.



Von Poltron les perd de vue lorsqu’ils passent derrière une petite haie, mais c’est autour de Rahl, posté prés de sa mitrailleuse lourde, de les apercevoir.



Il ordonne à ses hommes d’orienter la mitrailleuse dans leur direction, mais une fois cette dernière convenablement tournée, les soldats ont déjà disparu derrière une petite rangée d’arbre qui borde le potager.

Mais bientôt de nouveau cris résonnent dans les lignes allemandes. Von Poltron repère un autre groupe de fantassins ennemis sur la droite tandis que Conqueror, de la deuxième escouade, repère fugitivement quelques soviétiques avec dans le bois au centre.



Un des hommes de Von Poltron lui signale avoir vu quelque chose bouger dans le potager à gauche de la ferme, le leutnant pointe ses jumelles dans cette direction et aperçoit en effet deux hommes à genoux derrière la petite barrière de bois qui longeait les plants de radis.





Elanion crû lui aussi voir quelque chose bouger dans cette direction et épaula son arme.

.

Son assistant se retourna vers Von poltron qui lui fit un signe de la main.

«*
-Tire !*»

Elanion tira deux courtes rafales dont les douilles allaient s’écraser à ses pieds.




Von Poltron vit les impacts dans ses jumelles. La première rafale était trop haute et se perdit dans l’arbre, faisant tomber quelques feuilles. La deuxième en revanche heurta de plein fouet la barrière qui cracha une gerbe d’écharde.



Difficile à dire si Elanion avait touché quelqu’un, mais les russes se jetaient à terre. Von Poltron repéra au moins un autre homme et supposa qu’il s’agissait d’une équipe de fantassin russe au complet qui s’abritait derrière le potager.
Il vit au moins l’un d’entre détaler à toute jambes tandis que les autres étaient prostrés position foetale derrière la barrière.

.

Bon… S’ils continuent à détaler au premier coup de feu ça va bien se passer !
Mais quelque chose me dit que ça ne sera pas si facile.

[Archange]

Je reconnais bien les Soviets. Envoyer un éclaireur avec un DP 28, classique ! ;-p

A mon avis, les éclaireurs sont déjà en place depuis une minute ou deux. Là c'est plutôt la ligne soviétique qui s'est déployé à 50 de la fin de la forêt qui prend position avant l'assaut.

Je suis pas ultra confiant pour tout vous dire.

[Carlos]

Là, faut absolument que l'équipe Sniper change de position (en empruntant l'itinéraire le plus à couvert possible), et au pas de course...avant que toutes les foudres de l'enfer communiste s'abattent sur leur carcasse à l'endroit où ils se trouvent (ce qui ne saurait tarder quelques dizaines de secondes) !

[Archange]

Franchement j'ai hésité.
Du coup au lieu de choisir moi même j'ai demandé au joueur parainnant le sniper et lui ai proposé soit la retraite en traversant la rivière, soit de rester pour tenter la mort héroïque, soit même, de tenter de ramper vers la forêt, buter le dernier membre de l'équipe de mitrailleur au passage ( c'est faisable, si j'en crois mes test, il ne doit avoir qu'un fusil ) et s'enfoncer dans les lignes ennemis.

Finalement il a choisi de se replier Vers la rive ( seul endroit de repli possible) et au pas de course comme tu dis.


J'ai passé 5 loooooooooongues minutes à estimer quel était le meilleur itinéraire, à tenir compte du petit mouvement de terrain qui permettait de masquer la progression, j'ai établi les points de passage au poil de cul !

Suite au prochain épisode ( qui tardera à arriver, je suis en week end et j'ai déjà pris trop de temps pour écrire ce simple message )

[Archange]

Minute 37 à 36 :


On commence directement avec Gouggar et Stellaria, notre valeureuse équipe de tireur d’élite, toujours embusqué dans leur petit bosquet après avoir descendu 2 russes à la minute précédente.



L’objectif maintenant est de les évacuer. Le but est de les faire rejoindre les arbres du marécage. Pour cela il devront suivre le chemin tracé en bleu. Normalement, ça devrait bien se passer : la ligne rouge représente le début d’une pente douce qui devrait masquer les deux soldats des soviétiques, comme vous le voiez dans le screen suivant. Le seul moment de danger c’est le début du trajet, quand ils ne sont pas encore dans cette pente douce. Mais normalement, Emil devrait mettre un peu de temps à ramener ses soldats en position de tir sur eux, ils leur suffit de 10 secondes !





Hélas, un groupe de russe était déjà dans une position favorable à la fin du tour précédent et ouvre le feu dés le début du tour. C’est Gouggar qui tombera le premier après s’être pris un juste en dessous de l’aisselle. Il est grièvement blessé, mais vit encore.



Stellaria tentera de fuir, abandonnant son ami aux mains des russes.



Mais le déluge de feu russes est trop important, une rafale lui fauchera les jambes, le laissant à terre, incapable de bouger.



C’est ainsi que nous deux camarades finissent grièvement blessés.


Mais reprenons une vue d’ensemble maintenant.



Von Poltron, cri vers l’arrière et demande un tir sur l’arrière du potager. Valryan dans son stug et Charles et son mortier s’exécutent, tirant respectivement 2 et 3 obus sur la zone.





Les tirs sont globalement précis, et les sous-officiers satisfaits de leurs artilleurs.





Von Poltron voit quelques russes fuir en courant la position pour retourner dans la forêt et est persuadé d’avoir vu un russe touché par un éclat d’obus. Mais maintenant que la plupart ont changé de position, il ordonne de cesser le feu. Inutile de gaspiller des munitions et de dévoiler sa position inutilement.



Pour Elanion en revanche, le bilan sera plus mitigé. ll tira une nouvelle rafale en direction du potager, mais un des T-34 soviétiques placé le long de la route avança de quelques mètres et repéra ses traçantes à ce moment là.

.

L’obus de 75mm fut tiré avec une extrême précision et éclata presque dans les jambes d’Elanion. Ce dernier eut les deux jambes arraché et se retrouva à terre à hurler à la mort. Son compagnon qui hélait Von Poltron en lui faisant en signe de la main eut eu doigt arraché par le souffle de l’explosion.



Il s’éloignera en rampant piteusement, toujours sonné par le choc, s’éloignant des hurlements d’Elanion qui lui glaçaient le sang.



Quand au groupe qui progressait au centre repéré par conqueror quelques secondes plus tôt, c’est au tour de Bartimeus, le chef de la deuxième escouade, de les repérer.




Barti et ses hommes tireront quelques balles de fusil dans leur direction, les forçant à se jeter à terre dans les buissons et stoppant leur progression.





En bref, au terme de ce tour, je vois que les soviétiques d’Emil prennent position en vu de leur futur assaut, que ce soit au centre, le long du petit chemin et du côté du marais. Point positif, il perd du temps à sécuriser la ferme, vide de tout soldat allemand, et y perd même quelques hommes grâce à au mortier de Charles et au canon de Valryan.

[Elanion]

L’obus de 75mm fut tiré avec une extrême précision et éclata presque dans les jambes d’Elanion. Ce dernier eut les deux jambes arraché et se retrouva à terre à hurler à la mort

Elanion n'hurle pas à la mort, il gueule tout au plus.

Sinon, dur coup pour l'équipe Mundus Bellicus!

[leviath]

Venant d'un T-34, ce serait même un 76mm pour être plus exact. 75mm c'est le calibre allemand.

[Valryan]

Venant d'un T-34, ce serait même un 76mm pour être plus exact. 75mm c'est le calibre allemand.

76,2 pour être encore plus exact (ou alors du 85, tout dépend de la date..).

A ta place Archange, je n'aurais pas dévoiler mes blindées et leur position. Tu a moins de char, et très peu d'arme anti char disponible, il aurais mieux valu les garder en embuscade à mon avis.

[Zaariel]

Elanion mort, la partie est finie Archange, tu peux te rendre...

[Archange]

Elanion n'est pas mort, il a juste les jambes sectionnées à mi tibia. Galadas a déjà dépêché deux hommes pour tenter de le soigner !

Leviath : c'est bizarre, quand je clique sur le T-34, y'a bien écris 75mm sur le modèle ??